La persistance des violences sexistes et sexuelles, dont les femmes continuent d’être encore aujourd’hui trop massivement victimes, est intolérable dans un État de droit.
Le président de la République Emmanuel Macron s’est personnellement engagé dès la première année de son mandat à lutter contre ces violences insupportables et a fait de l’égalité entre les femmes et les hommes la grande cause de son quinquennat. Marlène Schiappa, Secrétaire d’État auprès du Premier ministre, en est chargée.
Depuis deux ans, de nombreuses mesures concrètes ont déjà été mises en place par le Gouvernement : allongement du délai de prescription à 30 ans pour les crimes sexuels commis sur mineurs (loi du 3 août 2018), verbalisation du harcèlement de rue, renforcement de la lutte contre les nouvelles formes d’agressions (cyber-harcèlement,
upskirting …), formation des policiers et gendarmes à une meilleure prise en charge des victimes, etc.
Malheureusement, les violences sexistes et sexuelles persistent et toutes les femmes sont touchées quel que soit leur âge, leur catégorie socio-professionnelle ou leur origine. En 2018, une femme est morte tous les trois jours sous les coups de son conjoint ou ex-conjoint. Depuis le début de l’année 2019, 92 femmes sont mortes assassinées
dans ces conditions. Il est temps que chacun agisse pour lutter contre ce fléau.
Mais pour agir, il faut être informé.
Outre les numéros d’urgence (police, gendarmerie ou pompiers), des outils de prévention, d’information et de signalement dédiés existent pour éviter et lutter contre ces violences :
• Le 3919, numéro d’écoute national, anonyme et gratuit, destiné aux femmes victimes de violences et à leur entourage ;
• La plateforme de signalement en ligne des violences sexistes et sexuelles, accessible à l’adresse : www.signalement-violences-sexuelles-sexistes.gouv.fr ;
• Des outils d’information : le site web dédié https://arretonslesviolences.gouv.fr/ , qui sera mis en ligne le 30 août 2019) et le compte Twitter « Arrêtons-les ! » :@arretonsles .
Il est primordial que ces outils aient un niveau de notoriété maximal. Il est donc aujourd’hui essentiel de mieux les faire connaître pour permettre à chacune et chacun de rompre l’isolement et d’engager des démarches qui sauvent des vies, que l’on soit soi-même victime ou simplement témoin.
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